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Anarchie

par Louis Lourme

Du grec an- privatif et arkhé le pouvoir, l’autorité. Contrairement au sens que lui donne le langage courant, l’anarchie, comme théorie politique, n’est pas synonyme de désordre. Proudhon, le premier à s’en réclamer, anticipe d’emblée cette fausse représentation de l’idéologie anarchiste dans ce qu’il appelle sa « profession de foi » (Qu’est-ce que la propriété ?) : il écrit ainsi « quoique très ami de l’ordre, je suis, dans toute la force du terme, anarchiste » (cité par Guérin, 1999 (1970), I : 34). Mais si l’anarchiste peut se dire « très ami de l’ordre », certainement n’est-il pas un défenseur de l’ordre social établi qui correspond toujours selon lui à l’aliénation du plus grand nombre par l’élite dirigeante. De fait, à partir du XIXe siècle, l’anarchie désigne essentiellement un courant politique qui peut se résumer au seul refus de toutes les formes d’autorités, principalement politiques et religieuses. Ce refus se fait au nom de la revendication de liberté absolue pour l’individu – ce qui explique l’emploi du terme « libertaire » souvent employé pour « anarchiste ». Cette liberté qui doit rendre chacun, selon l’expression de Proudhon, « autocrate de lui-même », s’oppose frontalement à l’obéissance du citoyen exigée par le pouvoir politique, quelle que soit la forme de ce dernier.

La volonté libre, la loi et la révolution

La paternité de l’anarchie est communément attribuée à Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), qui, dès son premier ouvrage (Qu’est-ce que la propriété ?, 1840), souligne le rôle que devrait tenir la volonté libre dans l’obéissance à la loi. « Si [l’homme] n’obéit plus parce que le roi commande, mais parce que le roi prouve, on peut affirmer que désormais il ne reconnaît plus aucune autorité, et qu’il s’est fait lui-même son propre roi. Malheur à celui qui osera le conduire, et ne lui offrira, pour sanction de ses lois, que le respect de la majorité : car, tôt ou tard, la minorité se fera majorité, et ce despote imprudent sera renversé et toutes ses lois anéanties » (cité par Guérin, 1999 (1970), I : 55).

Ainsi, pour que la loi ne soit pas arbitraire, il faut qu’elle soit comprise ; que l’on ne soit pas contraint, mais convaincu par elle. C’est une opinion relativement classique, mais à partir de là, les penseurs de l’anarchie construisent une critique radicale de tous les types de gouvernement. Cette nécessité d’adhésion du citoyen à la loi qui le gouverne semblait résolue par les doctrines du contrat social qui suscitent et accompagnent les réformes des États au XVIIIe siècle. Les penseurs du contrat social, au premier rang desquels Rousseau, considèrent en effet qu’on peut accéder à une forme d’État dans lequel le citoyen peut se dire libre puisqu’il y serait l’auteur de la loi à laquelle il doit obéir. Mais la critique anarchiste pousse plus loin la réflexion sur l’assentiment nécessaire à la loi, en attaquant le principe même de gouvernement. Cette critique revient en somme à dire que l’État et la liberté sont antinomiques.

Le cours des événements participe d’ailleurs à radicaliser rapidement cette conception théorique de l’État. Dans cette perspective, après la révolution de 1848, Proudhon condamne avec plus de force encore l’idée de gouvernement dans son Idée générale de la révolution au XIXe siècle : « Être gouverné, c’est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est, sous prétexte d’utilité publique, et au nom de l’intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! » (Cité par Guérin, 1999 (1970), I : 108). Cette dégénérescence nécessaire du pouvoir politique est certainement ce qui explique la radicalité parfois mal comprise des actes et des prises de positions anarchistes. Le texte précédent se poursuit sur le même ton : « Et dire qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence de la république ! Hypocrisie ! » (Ibid. : 108). On comprend ainsi que l’anarchie est par nature opposée à l’idée de réforme, lui préférant bien entendu celle de révolution. Les changements qu’elle préconise sont tels qu’on ne peut les imaginer émergeant progressivement dans la conscience des élites politiques (celles-ci en effet devraient alors cesser de gouverner) : dans la pensée des théoriciens de l’anarchie, la société anarchiste se pense avant tout en rupture avec la société traditionnelle.

Nouvelle pensée du contrat social

C’est cette vision du gouvernement qui incite à produire ce que l’on pourrait appeler une nouvelle pensée du contrat social. Les théories classiques du contrat prétendent toutes que le citoyen se libère dans l’obéissance à la loi, ou bien qu’il gagne quelque chose en abandonnant à l’État sa capacité à rendre justice par lui-même. On peut dire cela pour deux raisons : d’abord parce que, tous obéissant au même pouvoir, chacun est assuré de pouvoir jouir des libertés qu’il conserve. Cela n’est pas le cas dans l’état de nature (c’est-à-dire hors de ce contrat initial) où la liberté est théoriquement absolue mais pratiquement nulle dans la mesure où chacun est à la merci de la force de l’autre. Ensuite parce que, dans un état démocratique, le citoyen doit obéir à une loi qu’il se fixe théoriquement à lui-même.

Mais cette vue est considérée comme une illusion théorique. Le problème fondamental, selon les anarchistes, c’est que le pouvoir politique dégénère nécessairement en pouvoir arbitraire (Louise Michel résume cela en une formule célèbre : « le pouvoir est maudit, voilà pourquoi je suis anarchiste »). Et cette malédiction du pouvoir se double d’un autre problème : ce que permet de gagner le contrat social, ce n’est pas la liberté, mais, au mieux, la sécurité.

Dans la tradition anarchiste, Bakounine (1814-1876) est la figure emblématique de cette haine de l’État qui aliène la liberté de ses citoyens. On lui doit certaines pages célèbres sur ce thème : « Nous repoussons toute législation, toute autorité, toute influence privilégiée, patentée, officielle et légale, même sortie du suffrage universel, convaincu qu’elle ne peut jamais tourner qu’au profit d’une minorité dominante et exploitante contre les intérêts de l’immense majorité asservie. Voilà en quoi nous sommes anarchistes. » (Bakounine, 2000 (1882) : 39).

Si l’on comprend pourquoi l’anarchie s’oppose à tous les types de gouvernements, la question de savoir par quoi il faut les remplacer est plus délicate qu’il n’y paraît. Si l’on essaye d’établir des contours très larges, on peut dire que, puisque le gouvernement politique dégénère nécessairement, il faut que la fiction du contrat social soit remplacée dans tous les domaines de la vie sociale par une pratique effective de la multiplication des contrats interindividuels, seule garantie contre l’émergence d’un pouvoir arbitraire. Ainsi, si l’anarchie fut souvent taxée d’utopie, c’est certainement parce que le projet d’une société anarchiste repose au fond sur l’idée que le peuple, et chaque individu dans le peuple, est capable de se gérer seul, et de décider pour lui ce qui est le meilleur. Mais en réalité, une fois ces cadres généraux dépassés, les idées varient et évoluent selon les théoriciens et les époques.

De tous les grands penseurs de l’anarchie, Proudhon est certainement celui qui a essayé de penser le plus positivement la forme que devrait prendre la société anarchiste. Dans son idée, l’autorité est remplacée par l’association libre qui unit les individus entre eux et qui rend possible la vie de la collectivité en la structurant par une multitude d’obligations interindividuelles volontaires. Chacun passera librement les contrats qu’il souhaite, devenant donc effectivement « autocrate de lui-même », ce qui doit permettre d’aboutir ainsi à une société fondée non pas verticalement par une autorité politique, mais horizontalement par un réseau d’associations libres de citoyens libres.

Bakounine est davantage soucieux de mettre fin aux systèmes politiques établis. Convaincu que les forces qui ont abouti à la révolution conduiront d’elles mêmes, comme spontanément, à la mise en place d’un nouvel ordre social, il s’applique à combattre la réalité sociale de son temps plus qu’à essayer de penser les formes que pourrait prendre une société anarchiste. Il reprend cependant, dans une certaine mesure, cette idée proudhonienne de l’association libre. Chez lui, le principe du fédéralisme doit permettre de conserver l’autonomie des entités politiques (communes) et économiques (associations d’ouvriers). Son engagement dans la commune de Lyon notamment (mars 1871) témoigne de sa lutte contre le pouvoir centralisé de l’État.

Contre Marx

C’est précisément sur ce point que s’opposent les anarchistes et les marxistes. Si la rupture entre Marx et Bakounine ne fut officiellement consommée qu’en 1872 (congrès de La Haye) par l’exclusion de Bakounine de L’Association Internationale des Travailleurs (AIT), le désaccord entre le marxisme et l’anarchisme est très profond.

Tous deux s’entendent pour dénoncer le capitalisme comme moyen d’exploitation de l’ouvrier, mais l’anarchisme reprochera toujours au marxisme son aspect centralisé (particulièrement sensible à partir de la conférence de Londres de 1871). Pour y échapper, le premier oppose au second des modes d’organisation alternatifs tel que le mutuellisme, l’association, l’autogestion, le fédéralisme, etc.

Dans le cadre même de l’AIT, Bakounine reproche à Marx de prendre le Conseil de Londres non comme un conseil, mais plutôt comme un gouvernement qui affirme ses prétentions à diriger les sections, et non pas seulement à les mettre en relation. La mise en garde contre le centralisme fut bien une de ses principales batailles au sein de l’AIT. Dans la « Lettre aux internationaux de la Romagne » (janvier 1872), il écrit ainsi : « Marx et un communiste autoritaire et centraliste. Il veut ce que nous voulons : le triomphe complet de l’égalité économique et sociale mais dans l’État, par la puissance de l’État, par la dictature d’un gouvernement provisoire très fort et pour ainsi dire despotique, c’est-à-dire par la négation de la liberté » (cité in Grawitz, 2000 (1990) : 436).

Autoritarisme et centralisme sont les deux écueils qui perdront le marxisme selon Bakounine. Il prédit d’ailleurs des jours bien sombres à l’État qui pourrait être tenté de les appliquer. « Prenez le révolutionnaire le plus radical, dit-il ailleurs, et placez-le sur le trône de toutes les Russies ou conférez-lui un pouvoir dictatorial (…) avant un an, il sera devenu pire que le tsar » (Boutade de Bakounine, tirée de son texte « la science et la tâche révolutionnaire urgente » et citée dans Kolokol, Genève, 1870). Si souvent qualifié d’utopiste, il faut reconnaître à Bakounine une certaine pertinence politique dans sa lecture du marxisme. Celle-ci s’appuie sur une idée très simple, la seule que partage l’ensemble des familles anarchistes : le pouvoir corrompt, et il corrompt n’importe qui. La critique anarchiste de l’État n’est donc pas la critique de tel État (capitaliste, monarchique, despotique, etc.), ou de tel gouvernement (français, anglais, allemand, etc.), mais, convaincu que le pouvoir dérive nécessairement, elle consiste bien en une critique de l’État en général.

Les anarchismes

Les différents noms de l’anarchisme et les différentes expériences ponctuelles de sociétés anarchistes ne donnent pas à voir un unique modèle de doctrine systématique. Les penseurs de l’anarchie répètent à l’envi que, par principe, elle ne peut être comprise comme un dogme, une idée close.

À l’intérieur du cadre commun du refus de l’autorité, on distingue généralement deux grands types d’anarchisme. D’un côté l’anarchisme individualiste (héritier de la pensée de Stirner, 1806-1856) qui insiste sur la nécessaire libération de l’individu, toujours libre de passer ou de résilier les contrats qu’il désire ; de l’autre le communisme anarchiste qui privilégie les moyens collectifs d’organisation de lutte contre le pouvoir. L’anarcho-syndicalisme qui se développe plus précisément à la suite de Kropotkine (1842-1921) appartient à cette très large famille du communisme anarchiste, et insiste particulièrement sur l’importance des liens avec le monde ouvrier. Avec Bakounine et Kropotkine notamment, cette seconde famille est indéniablement celle qui a le plus marqué l’histoire de la fin du XIXe et de la première moitié du XXe siècle en Europe.

Kropotkine insiste surtout sur la nécessité de réorganiser le rapport au travail, à la production et aux salaires. Pour lui, le système des salaires devrait être aboli pour que le travail soit toujours volontaire. D’autre part, dans la mesure où elle serait mieux organisée, la production issue de ce travail volontaire suffirait à satisfaire aux exigences de la collectivité. Pour ce qui concerne sa pensée politique, elle se fonde toute entière sur une opinion que partage avec lui l’ensemble des penseurs anarchistes : le gouvernement ne peut être juste que s’il n’y a pas de minorité soumise. Autrement dit, le gouvernement juste est celui qui est effectivement le gouvernement de tous. Dans cette optique d’ailleurs, la critique du régime parlementaire, qui légitime les décisions de la majorité contre les opinions de la minorité, est une constante de l’anarchisme du XXe siècle.

L’anarchisme individualiste

Stirner, lui, est essentiellement le penseur de l’individu qu’il veut pousser à s’affranchir de toutes les aliénations morales, sociales ou religieuses qui pèsent sur lui. Sur le plan politique, il oppose à la force contraignante de la société, de l’État, voire même du parti (politique ou religieux), le principe (décidemment central dans la pensée anarchiste) de l’association, qui n’est jamais autre chose qu’un moyen pour l’individu. « Dans l’association, tu apportes toute ta puissance, tout ce que tu possèdes, et tu te fais valoir. La société, elle, t’exploite, toi et ta force de travail. Dans la première, tu vis en individualiste, dans la seconde, tu dois travailler à la vigne du seigneur. À la société, tu dois tout ce que tu as et tu es engagé vis-à-vis d’elle, accablé de « devoirs sociaux ». L’association, c’est toi qui t’en sers, et, dès que tu ne vois plus rien à en tirer, tu la quittes, tu ne lui dois plus rien, tu n’as pas à lui être fidèle » (L’Unique et sa propriété, cité par Guérin 1999 (1970), I : 28). L’individualisme (fondamentalement revalorisé dans la pensée de Stirner qui va jusqu’à vanter les mérites d’une certaine forme d’égoïsme) se trouve donc comme soutenu par l’association.

Si la pensée de Stirner reste en Europe une pensée « sans-famille » (Guérin, 1999 (1970)), il faut dire que l’anarchisme individualiste se développe avec beaucoup plus de vigueur en Amérique du Nord. Josiah Warren (1798-1874), traditionnellement considéré comme le père de l’anarchisme aux États-Unis, ouvre la voie à une large postérité où des figures fort diverses ont leur place.

On pense notamment à Henry David Thoreau (1817-1862) qui s’oppose frontalement à l’État américain au nom de la liberté individuelle. Il entend en effet affirmer son autonomie par des actes symboliques (par exemple le refus de payer ses impôts pour ne pas collaborer avec le système esclavagiste qu’il entend combattre), des écrits individualistes (Thoreau, 2002 (1854)), ou des textes et des conférences plus directement anarchistes, en rupture avec le principe même de gouvernement comme La désobéissance civile (Thoreau, 2002 (1849)) ou encore cette conférence célèbre donnée en 1849 connue sous le titre Droits et devoirs de l’individu envers le gouvernement (voy. Granger, 1994).

Plus directement théoricien, il faut encore évoquer Benjamin Ricketson Tucker (1854-1939), qui s’inscrit lui aussi dans cette lignée. Fondateur du journal anarchiste individualiste américain « Liberty » (1881) et traducteur de Proudhon et de Stirner (dont il se réclame), son influence fut déterminante aux États-Unis.

Bien qu’il soit délicat de tracer des frontières trop définitives entre ces deux courants, on peut dire toutefois que l’anarchisme individualiste se distingue essentiellement du communisme anarchiste dans son rapport à la propriété, considérée comme légitime tant que c’est le propriétaire qui en a l’usage. Elle devient illégitime si tôt que celui-ci entreprend d’en tirer un quelconque profit. On retrouve ici un aspect de la pensée de Proudhon qui fut particulièrement discuté en Europe : sa distinction entre possession et propriété. La possession désigne l’usage personnel et la jouissance exclusivement privée d’un bien (un logement, un arpent de terre, etc.), qui est seule légitime selon lui.

Anarchie et utopie

Historiquement, l’anarchie a été bien davantage une force de contestation et de révolte, plutôt qu’un facteur de construction sociale. Pour autant, si l’anarchie a toujours semblé être un modèle utopique d’organisation de la société, il convient de signaler les quelques tentatives de réalisation effective de ce modèle, selon des formes extrêmement variables.

Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreuses expériences isolées ont été tentées (souvent sous la forme de création de « communes libres »), mais les plus célèbres furent, bien entendu, celles qui eurent pour cadre la révolution espagnole (1936-1938), notamment dans les régions de Catalogne et d’Andalousie. Dans le conflit espagnol, on retrouve d’ailleurs non seulement l’opposition entre anarcho-syndicalisme et marxisme (bolchevisme) qui s’est radicalisée au fil des mois, mais aussi la question classique de la participation au gouvernement. Certains anarchistes ont en effet pris part au gouvernement central de Madrid, ce qui ne va pas sans poser des questions tout à fait fondamentales, encore aujourd’hui, quant à la cohérence et à la possibilité même d’une réelle posture anarchiste en politique – au moins lorsque celle-ci prétend dépasser le stade de la contestation.

Le plus souvent aujourd’hui, les expériences se présentent sous la forme de collectifs autogérés, intégrés à des modèles politiques traditionnels et non à des collectivités réellement anarchistes. À Copenhague toutefois, la désormais célèbre commune libre de Christiania offre depuis 1971, et malgré les crises qu’elle a eu à traverser, l’exemple d’un modèle d’organisation politique sans gouvernement centralisé, entièrement gérée par des assemblées et des conseils de quartier.

Bibliographie

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Comment citer cet article :

Lourme, Louis (2007), « Anarchie », in V. Bourdeau et R. Merrill (dir.), DicoPo, Dictionnaire de théorie politique.

http://www.dicopo.org/spip.php ?article62

Date de publication :  Vendredi le 22 juin 2007 à 16:50
Dernière modification substantielle :  Vendredi le 22 juin 2007 à 16:50
Dernière modification :  Vendredi le 6 juillet 2007 à 02:34

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