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Guerre préventive

par Ariel Colonomos

La paradoxale double nature de la guerre préventive fait d’elle une forme bien singulière d’usage de la force. La guerre préventive serait l’union des contraires : résolument offensive, a priori également défensive. Le Prince prend les devants (son action), tandis qu’il le justifie au nom d’une défense qu’il voudrait légitime (son intention). Habituellement, il est courant de distinguer la guerre proprement offensive (ainsi une guerre de conquête sans que l’État du territoire à conquérir ne constitue une menace pour l’attaquant) de la guerre défensive (une réponse à une attaque dûment constatée, une invasion territoriale, des frappes aériennes). La guerre préventive fait irruption dans cette division des ordres et ce n’est pas tout. La guerre préventive serait distincte d’une de ses variantes, la guerre préemptive. L’une se veut justifiée par une menace à long terme contre laquelle l’attaquant se protège en l’anticipant, décidant de passer à l’acte considérant que « c’est maintenant ou jamais ». L’État fort se sent menacé, dans un futur plus ou moins lointain estime son Prince, l’équilibre de la puissance sera modifié en sa défaveur par la montée en force d’un prétendant au défi (Copeland, 2000 : 88). La guerre préventive consiste souvent à éliminer les moyens par lesquels l’ennemi potentiel accroît sa puissance et qui lui serviront en cas d’attaque, des armes de destruction massive, une centrale nucléaire. La guerre préemptive serait autre. Elle est une réponse à un danger imminent (des tanks postés à la frontière) de la part d’un État qui n’est pas nécessairement fort et qui veut déjouer une attaque très proche. La frappe préemptive consiste à prendre immédiatement les devants, à attaquer l’armée de son ennemi avant que celui-ci ne bénéficie de l’avantage de la surprise.

Définir la guerre préventive c’est d’ores et déjà investir le terrain de la justification. Le « preventer » agit dans un univers normatif, à travers lui, contre lui. Le Prince et ses conseillers ne sont pas sans le savoir : depuis l’origine de la tradition chrétienne de la guerre juste jusque dans ses dérivés juridiques libéraux, la guerre préventive constitue un réel problème. Elle est une guerre offensive et le modèle idéal de la guerre juste est la guerre défensive. En déclarant une guerre préventive, le Prince adopte une position à bien des égards transgressive. Le coût de cette transgression – un coût normatif avec de potentiels effets politiques, la légitimité –réduit (comme ce fut le cas dans le passé) ou bien plus significatif si, comme dans le monde de l’après-guerre froide, l’exercice de la critique morale et juridique de l’action internationale s’est affermi (Colonomos, 2005). Finalement, et c’est là un paradoxe, le Prince fait corps avec la tradition de la guerre juste dont il ne fait que traduire les ambiguïtés. En effet, bien que la guerre juste mette l’accent sur la validité de la guerre défensive, nombre de ses auteurs acceptent le droit à une guerre préventive. Nul hasard, ils ne s’attardent pas véritablement sur ce point, épineux s’il en est. Dès lors que les dirigeants d’un État nourrissent des intentions hostiles à l’encontre d’un autre État et que le premier est manifestement en train d’accroître sa force militaire, le second serait autorisé à prendre les devants et l’attaquer. La généralité de cette définition, les difficultés inhérentes à son opérationnalisation, surtout ses effets possibles sur l’ensemble de la tradition de la guerre juste et du droit international qui s’en inspire et dont elle ne fait que souligner la fragilité et les contradictions sont patentes, sans parler des effets de sa systématisation pour les relations internationales. Plusieurs auteurs (da Legnano, 1917, 1ère ed. 1477 ; Gentili, 1933, 1ère éd. 1612 ; Vattel, 1916, 1ère éd. 1758) autorisent ce type de recours à la force. D’autres (Grotius, 1992, 1ère éd. 1625) sont plus circonspects mais ils n’en sont finalement que plus troublants. Grotius considère que la guerre préventive est potentiellement dangereuse sans pour autant l’exclure. Il considère qu’elle doit être évitée, en cas de nécessité (lorsqu’une menace potentielle se profile à l’horizon, d’autres moyens que le recours « direct » à la force doivent être privilégiés (Grotius, 1992 : 176). Dans d’autres textes, il considère la force comme un moyen légitime, face à un ennemi qui ne le respecte pas le droit ne doit plus contraindre celui qui veut se défendre préventivement (Grotius, 1950 : 96).

Les gouvernants sont d’autant plus à même de justifier le recours préventif à la force, précisément en raison des ambiguïtés foncières de la guerre juste. Le droit international est aussi en reste. La guerre préemptive est tolérée, quant à elle, en l’état actuel des choses, manifestement la guerre préventive est illégale. L’exercice du droit est encore plus ambigu. En témoignent les atermoiements des Nations Unies au moment de la récente guerre d’Irak telles qu’elles transparaissent dans la résolution 1441 à la veille du conflit suivant laquelle l’Irak serait confronté à des « graves conséquences » (« serious consequences ») si ses dirigeants n’acceptent pas la venue des inspecteurs (Murphy, 2004 : 169)... Fait révélateur de cette ambiguïté, Kant, bien souvent considéré comme l’inspirateur d’un droit international fil rouge de la genèse des Nations Unies, se déclare en faveur d’un droit de la prévention (jus praventionis) (Kant, 1993 : 229, 1ère éd. 1796).

L’histoire donne plusieurs exemples de ce cavalier recours à la force. Le premier, le plus célèbre, est celui de la guerre du Péloponnèse telle que Thucydide l’interprète et en fait le récit. Sparte aurait pris les devants pour attaquer Athènes, dans un système bipolaire qui, suivant les Spartiates, aurait pu évoluer à la faveur de ses rivaux. Justifier la guerre préventive c’est aussi voir s’affronter deux générations, les anciens conservateurs et les modernes audacieux. Une jouxte à laquelle ne font défaut ni théâtralité ni suspense. L’initiative spartiate autoritaire face à la raison démocratique athénienne. Il en est de même à l’intérieur de l’autre camp, une division des rôles similaire transparaît dans le dialogue entre le jeune et flamboyant Alcibiade et le prudent Nikias (Thucydide, 1964 : 1115-1124). Aujourd’hui, les faucons (des téméraires qui ne connaissent pas le doute) défient les réalistes (des prudents partisans d’un modèle explicatif ancré dans la guerre froide). Fait saisissant, dans un dialogue aux troublantes résonances oedipiennes, les premiers sont parfois les fils des seconds, tel est le cas d’Irving Krystol progéniture de William (Kaplan et Krsytol, 2003 : 73-92). Les guerres préventives sont conduites par des exécutifs forts, des régimes présidentiels qui contrent les potentielles critiques du législatif, des régimes autoritaires, des dictatures. Faisant fi des avis de Caton et Cicéron, César se lance dans une guerre contre les barbares, il brave l’avis du Sénat, finalement la chance lui sourit. Il sort doublement vainqueur de cette expédition, face à l’ennemi, chez lui face à ses opposant (Vagts, 1956 : 258). Un autre audacieux, Napoléon, effrayé par la montée en force de la Russie se lance dans l’aventure préventive (Vagts, 1956 : 226). Enfin, les exemples contemporains abondent. Force est le constater, les plus célèbres et les plus récurrents sont israéliens. La guerre de 1967 contre l’Egypte est le plus souvent considérée comme une guerre préemptive, bien qu’aujourd’hui des historiens contestent l’idée longtemps tenue pour acquise suivant laquelle les Israéliens étaient convaincus que l’Egypte qui avait posté des tanks à la frontière allait attaquer. La destruction en 1981 par des pilotes israéliens de la centrale irakienne Osirak (livrée par la France) est à ce jour un des exemples les plus clairs de frappe préventive, au vu de l’invasion du Kuwait qui allait succéder dix années plus tard aujourd’hui plutôt considéré comme une initiative raisonnable, cela malgré les récriminations de l’époque. L’estimation de la prévention est ainsi sujette à variations suivant la distance que l’on prend avec l’événement. Enfin, la guerre d’Irak, telle que George Bush a souhaité la justifier au nom des armes de destruction massive ou tout simplement en tant que destruction d’un État qui aurait représenté à long terme une menace régionale est une des guerres préventives les plus récentes.

La prévention possède trois principales caractéristiques. Elle rejoint en premier lieu une tradition philosophique et politique culturellement située. S’il est un de ses ardents défenseurs, c’est bien Machiavel. La guerre préventive est le miroir de la fortuna. Elle s’oppose à une conduite prudente de la guerre – au demeurant nécessaire –davantage dictée par la virtù. La fortuna est une réaction à une passivité efféminée qui fait horreur (et stimule les sens). Elle s’incarne dans des traditions militaires, notamment en Israël dans un ethos de l’offensive. La philosophie de Machiavel est congruente avec des considérations d’ordre stratégique et tactique suivant lesquelles il est parfois plus profitable (et sans doute plus grisant) de combattre un ennemi sur son sol plutôt que de l’attendre chez soi. Dans le contexte de l’après-11 Septembre, et sans présager de sa formation, ses préférences et connaissances philosophiques, George W. Bush finalement adopte une position doctrinaire et militaire similaire.

La guerre préventive fait également voler en éclat la notion de légitime défense, véritable pilier du droit international comme de la tradition de la guerre juste. Le pouvoir américain met en avant la notion de légitime défense anticipatoire (anticipatory self-defence), il évoque le plus souvent la préemption (quoi qu’il en soit un leurre dans le cas de l’Irak, du point de vue de l’anticipation, au mieux une guerre préventive). Il n’en demeure pas moins, les guerres préventives dans la mesure où elles reposent sur une interprétation subjective de l’intention de l’autre et une information qui ne saurait être exhaustive lorsqu’il s’agit d’évaluer ses réserves de puissance tranchent singulièrement avec le registre fonctionnel de la légitime défense objectivée par le constat d’une attaque extérieure qui autorise l’attaqué à répondre à l’attaquant. La guerre préventive porte un coup fatal à l’ordre du jus ad bellum, qui suppose une déclaration par une autorité légitime (la guerre préventive est souvent unilatérale) d’une guerre considérée un dernier recours (par définition la guerre préventive est une guerre qu’il est possible d’éviter), motivée par une intention droite (la guerre préventive est la résultante d’une pluralité d’intentions qui changent au fur et à mesure où l’intervention se déroule et alors que les découvertes des capacités et des intentions de l’adversaire sont dévoilées), et provoquée par une juste cause (dans le cas de la guerre préventive c’est l’intention hostile de l’adversaire, mais celle-ci est parfois difficile à interpréter). La proportionnalité des fins est elle aussi bien difficile à calculer tant elle demeure une question ouverte aux aléas du futur.

Le Prince et ses conseillers ne sont pas sans le savoir. Afin de pallier ce défaut de légitimité, ils se concentrent sur le respect d’autres critères de cette tradition, principalement dans le registre du jus in bello. Les frappes récentes des États-Unis ou d’Israël s’inscrivent dans une évolution vers une plus grande prise en compte de la norme de distinction entre civils et militaires et de la proportionnalité (Colonomos, 2006 ; Thomas, 2002). Les nouvelles technologies de l’armement permettent des frappes bien plus ciblées qu’autrefois ne serait-ce qu’il y a dix ans et les batteries d’avocats - aux États-Unis près de 5000 tous corps d’armée confondus - sont là pour conseiller militaires et politiques dans nombre de décisions de mise à feu, notamment les bombardements. L’accent est mis sur la proportionnalité des moyens. En Israël, les « assassinats ciblés » justifiés pour des raisons préventives témoignent de cette évolution de l’usage de la force qui se veut de plus en plus précise et motivée par un calcul de l’efficacité (Colonomos, 2007). Dans les faits, la guerre juste s’infléchit en direction d’un utilitarisme qui tranche avec les origines de cette tradition chrétienne (préoccupée par une transcendance extérieure et l’intention des âmes pures).

Il est possible de poser des critères a priori d’une prévention « acceptable ». La guerre préventive serait plus légitime à mesure qu’elle suscite un consensus qui s’étend au-delà des frontières du seul État directement concerné par la menace qu’il attribue à l’État ou au groupe qu’il va attaquer. D’autres États ou des organisations internationales occuperaient ce rôle de tiers. En d’autres termes, la recherche de l’approbation, à défaut du consentement, serait un gage « d’authenticité » de la guerre. La prévention devrait ainsi, dans la mesure du possible (puisque l’information est par définition limitée), être a priori justifiée. La preuve de la nécessité – « maintenant ou jamais » - devrait être faite. La guerre serait surtout évaluée ex-post par des observateurs extérieurs dotés de la compétence appropriée ; des mécanismes de sanction d’une politique abusive sont des correctifs des erreurs passées et encourageraient à une prudence accrue dans le futur. Les règles du jus in bello devront être davantage respectées que dans les guerres défensives. En conséquence, le manquement à celles-ci serait plus sérieusement punis qu’à l’accoutumée. La guerre préventive devrait, et c’est sans doute paradoxal (ou inacceptable) aux yeux de ses détracteurs, mener vers une amélioration du droit international et de l’éthique de l’usage de la force. Ce type d’intervention menace en effet de faire s’écrouler l’édifice du droit, il lui a asséné des coups de butoir dont il n’est pas certain qu’il puisse se relever. Quelles seront les conséquences sur l’écriture et l’application du droit à venir ? Il faut, et c’est là un point auquel les guerriers comme leurs observateurs et leurs juges doivent être très attentifs, que son efficacité soit améliorée, que la remise en question de la traditionnelle définition de la légitime défense soit une étape vers une codification pragmatique d’une défense de sa sécurité qui ne soit pas au détriment des intérêts des autres membres de la société des États. Il faut souligner une logique des conséquences à deux niveaux. Le premier celui de la guerre en tant que telle. A-t-elle accru le bonheur du plus grand nombre ou minimisé le malheur ? Le deuxième porte sur les conséquences pour l’ordre international du changement provoqué par la guerre.

Une telle approche « analytique » ne résout pas la question essentielle posée par la guerre préventive, qui est son cœur même. Cette guerre est un jeu, le moment d’un pari quasiment pascalien (les statistiques et la foi). Le preventer ne l’ignore pas, à l’issue du combat, il sera considéré soit comme un joueur (irresponsable) soit comme un héro (Vagts, 1956 : 310). C’est un coup de dés, on joue avec le feu. Alors que la guerre juste suppose a priori la transcendance de l’autorité légitime (sous sa forme sécularisée, les Nations Unies), la guerre préventive sacre le Prince, et lui seul, par les hasards d’une utilité supposée à l’issue d’un exercice quasiment divinatoire, aussi bien peut-elle le condamner à l’opprobre. Telle est la mise en scène de cet espace dont le dessein est d’instituer la puissance de la décision, la sacralité de celui qui unilatéralement ne s’autorise que de lui-même. Les choix et les préférences des juristes et des doctrinaires proches de George W. Bush en disent long sur le sujet. Les pouvoirs présidentiels devraient, selon eux, être accrus (Yoo, 2005). Le Prince décidera du moment exceptionnel où il aurait à faire usage des grands pouvoirs qui par magie lui incombent. Saisissante proximité avec la vision de Carl Schmitt (là encore les hommes ne savent pas nécessairement l’histoire des idées qu’ils font et refont), est en jeu le caractère exceptionnel de la décision et de la nature originairement théologique du politique (Schmitt, 1985). Ce type de sacré est objectivé par le regard des experts politiques, militaires, juridiques ; c’est là tout le paradoxe de cette théologie contemporaine. On joue avec une guerre et aussi avec la guerre, sa définition future.

Le « marché des idées » (Kaufman, 2004) est la scène où se déroulent la mise en vente de la guerre préventive et sa justification. L’optimiste et le pessimiste n’auront pas le même jugement. La résurgence de la guerre préventive et aujourd’hui la marche accélérée de cette idée ont lieu dans un espace de débat démocratique de nature pragmatiste, un lieu où primerait un « relativisme de la justification » (Rorty, 1991 : 41) qui fait la part belle à différentes interprétations du principe de précaution (Godard, 2003). C’est aussi un de ses aspects les plus problématiques, l’accès à la délibération a un coût, les jeux délibératoires sont a priori biaisés en raison de l’inégale distribution du pouvoir. Il est possible d’opposer à cette vision bien sombre du décisionnisme l’argument suivant lequel, d’après une éthique de la responsabilité, les erreurs politiques et militaires sont coûteuses ; vient ensuite le moment d’en payer le prix, le redde rationem. Sur le plan épistémologique, cet exercice délibératoire témoigne de la mise en concurrence de contrefactuels, domaine pratique réservé aux différents experts de la prévision auxquels nos sociétés libérales et démocratiques ouvrent les portes des antichambres du pouvoir (et tout de même de la société civile).

La prévention a un stimulant problème : l’incertitude majeure qui plane autour de chaque décision motivée par un danger potentiel qui nécessairement engendre des risques difficilement prévisibles. Cette incertitude est d’autant plus prégnante que la guerre préventive est une aventure qui engage la définition de règles futures pour l’heure largement impensées (et pour certains impensables). Elle est aussi digne d’un grand intérêt. Elle pose une stimulante question philosophique que l’on ne peut que décrire faute pour l’heure d’y apporter des réponses. La fortuna politique pourrait engendrer la « fortune morale » (Statman, 1993). Et si certaines guerres préventives étaient ex-post considérées de bonnes décisions (alors même qu’aujourd’hui aucun accord ne prévaut pour déterminer quel est le moment opportun de tirer le bilan des conséquences de la guerre) ? Et surtout, que se passerait-il si cette décision illégale et moralement ex-ante contestable donnait lieu à une révolution juridique qui in fine se révèlerait utile (en l’état actuel des choses le droit international est au tapis) ? Les vertueux premiers d’aujourd’hui, belles âmes, bons pasteurs, « prophètes désarmés », seraient les derniers. Demain ou après-demain, il n’est pas raisonnable de l’exclure in abstracto, les transgresseurs et Machiavéliens preventers seraient moralement chanceux.

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Liens : Carl Schmitt - Éthique de la guerre - Fortune morale – Guerre juste – Machiavel – Pragmatisme – Principe de précaution – Utilitarisme

Comment citer cet article :

Colonomos, Ariel (2007), « Guerre préventive », in V. Bourdeau et R. Merrill (dir.), DicoPo, Dictionnaire de théorie politique.

http://www.dicopo.org/spip.php ?article43

Date de publication :  non spécifiée
Dernière modification substantielle :  Lundi le 18 juin 2007 à 16:21
Dernière modification :  Mercredi le 4 juillet 2007 à 18:17

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